Elle
Elle :
Il est une de mes chansons,
qui prend une toute autre dimension, ,
Lorsque je la ramène à toi,
Parce qu’à son origine,
Elle ne te concernait pas.
Il m’arrive encore de pleurer
Sur mon inaptitude à t’aimer,
Et surtout à te le montrer.
Les « j’aurais du », « j’aurais pu »
m’ont aujourd’hui suffisamment accablée.
Dire que de guerre lasse j’avais abandonné,
L’idée que je pouvais me dépasser.
Je n’ai pas voulu prendre le temps de t’apprendre,
J’ai refusé obstinément de te comprendre.
Je sais que les torts étaient partagés,
J’estimais ne pas être à moi,
De te porter à bout de bras…
Le problème semblait-il ne me concernait pas.
Aujourd’hui, je suis seule pour culpabiliser,
Et je ne peux même plus m’excuser…
Bon, on s’aimait on le sait,
Mais incapables alors de se l’avouer…
Jusqu’à ton départ,
Ton ultime au revoir.
Pourquoi donc parfois pleurer encore ?
Je ne peux rien face à la mort…
J’assume donc certains jours de me laisser aller,
Et admettre que j’ai échoué dans mon but premier,
Aider, réconforter, écouter, rassurer, aimer…
Et le montrer.
C’est morbidement insultant,
Mais je suis plus proche de toi à présent,
C’est regrettable mais loin d’être inutile,
Cette expérience m’a fait grandir, aller de l’avant…
J’ai fait des erreurs que je ne commettrai plus,
Sans m’effacer je vais guider,
Autant que je le pourrai,
Et jamais plus jamais,
Ne laisserai les non-dits et silences tout gâcher…