Hommage versus ragots
Hommage versus ragots
Mes prochains mots parlent d’un homme que je ne citerai pas,
Peut-être qu’il se reconnaîtra,
Enfin, s’il est encore là…
Les gens m’emmerdent parfois,
Quand ils tournent comme des chacals,
Attirés qu’ils sont par le malheur,
Lorsque que ce n’est pas le leur…
Depuis qu’il se sait condamné,
Que d’âmes compatissantes cet homme a suscité !
Tels des vautours, des charognards,
Ces maudites gens causent et médisent,
Malgré leurs regards en coin qui ne trompent personne…
Ils n’attendent que « sa » fin en réalité,
Qu’il crève, dans la douleur et lentement si possible,
Que « malgré eux », ils aient encore des choses à dire…
Se lamenter sur le sort du pauvre homme,
Et se réjouir que sa mort alimente les discussions.
Voici donc le genre humain,
Et je ne m’y reconnais pas.
Cet homme sait, que je sais…
Dommage qu’il ne sache peut-être pas,
Ce que sincèrement je ne suis pas…
Quoiqu’il en soit,
Ce texte, il est pour toi…