1 juin 2010
Féérie
Féérie
Elfe des bois, esprit des forêts,
Laisse-moi ne fut-ce que t’apercevoir.
Même si je peux comprendre ta réticence,
Je sais, ta survie justifie ton absence.
Nécessité vitale, dont je mesure l’importance.
Je n’ai pas le cœur assez pur pour m’oublier.
Egoïstement, je voudrais te revoir,
T’apprivoiser, pour mieux te garder.
Je serais flattée que tu m’estimes,
Mais fais-moi juste un signe,
Et perpétue ta sensible légende
Je saurai m’en contenter.
De loin de toi je vais rêver,
Peut-être toujours fantasmer mais…
Ma plus belle preuve à t’aimer,
C’est te laisser ta liberté.
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